domingo, 3 de dezembro de 2006

O PADROEIRO DOS ADVOGADOS


Esta é uma imagem rara nas igrejas portuguesas. Trata-se de Santo Ivo Helori de Kermartin que morreu há mais de 700 anos, na sua terra natal, na Bretanha.
A Ordem dos Advogados reconheceu-o como Patrono dos Advogados Portugueses em 1992.
Esta imagem pode ser vista no altar da Igreja de S. Pedro de Palmela.

De acordo com o site da paróquia, a "imagem de Santo Ivo está agora nesta igreja paroquial, que aí pode ser visitado, honrado, celebrado, por todos os advogados, por todos os juristas e por todos aqueles - juristas ou não - que se sintam desapoiados".

Sto. Ivo foi juiz e padre, tendo-se notabilizado pelo patrocínio gratuito que oferecia aos órfãos, às viúvas e aos desprotegidos, tornando-se conhecido ainda em vida como o «advogado dos pobres».

É bom saber que esta nobre classe tem um padroeiro...

Le juge Ti enquête

Par Jean-Baptiste Baronian
Magazine littéraire n° 242 - Mai 1987

Dessin : Chine, l'Empire du trait. BnF

Sutra des noms du Bouddha. Fomingling. VIIIe s. restauré au Xe.
Ce visage fait partie d'un ensemble de trois esquisses au trait de fonctionnaires portant la coiffe, avec un texte géomantique pour stabiliser les demeures, au verso d'un rouleau bouddhique.

La littérature policière est-elle un genre spécifiquement occidental ? Longtemps, on l'a prétendu, compte tenu du fait que, sous l'impulsion d'auteurs tels qu'Edgar Poe, Emile Gaboriau et Arthur Conan Doyle, elle s'est surtout développée en Europe et en Amérique. On sait aujourd'hui que les Chinois l'ont pratiquée bien avant eux, et qu'ils l'ont même connue à une époque fort lointaine, comme l'ont révélé les travaux de Robert Van Gulik.
Sinologue et diplomate hollandais, Robert Van Gulik (1910-1967) est célèbre pour avoir écrit La vie sexuelle dans la Chine ancienne (Gallimard, paru en 1977) et un étonnant cycle romanesque mettant en scène un personnage qui avait effectivement existé au VIIe siècle de notre ère et dont les exploits ont traversé les âges, le juge Ti. Ce cycle, il devait l'inaugurer en 1958 par un ouvrage en français sous le titre Les enquêtes du juge Ti (Club du Livre Policier, 1962). Dans cette histoire, le juge élucide simultanément trois crimes des plus énigmatiques, alors qu'il exerce sa magistrature à Pou-Yang, une ville imaginaire de la province de Kiang-Sou. Pour Robert Van Gulik, c'était là l'occasion de faire découvrir à ses lecteurs mille et un aspects de la vie quotidienne de la Chine d'autrefois. Et c'était là aussi le moyen de gommer de la carte de la littérature populaire une infinité de clichés absurdes. En témoignent ces phrases extraites de son introduction : "Cette entreprise nous semble venir d'autant plus à propos qu'une déplorable tradition remontant au siècle dernier s'acharne à peupler les romans policiers occidentaux de mandarins aux longues nattes, fumeurs d'opium et dépravés. Nous espérons que le lecteur ne trouvera pas nos mandarins à nous moins attrayants dans leurs authentiques atours (sans nattes ni pipes d'opium), mais fins psychologues, judicieux dans leurs raisonnements, et doués d'un profond sens du devoir". On devine à quoi Robert Van Gulik devait songer : au mythe du "péril jaune" et, très certainement, au diabolique Fu-Manchu, créé par Sax Rohmer.
Sur sa lancée, il allait donner une quinzaine de volumes qui ont tous régénéré la fiction policière et qui forment désormais un ensemble unique (le cycle entier a été publié dans la collection de poche 10/18). En réalité, avant d'entreprendre la rédaction de cette séduisante saga criminelle, il avait lui-même traduit, du chinois en anglais, un roman anonyme datant du XVIIIe siècle, Dee Goong An, paru en 1949 à Tokyo en édition limitée. Il se trouve que le héros de ce livre n'est autre que le juge Ti et qu'il a déjà tous les traits que Robert Van Gulik lui prêtera par la suite, quand il le fera revivre à son tour. En quoi, il est permis de parler ici de matrice, d'autant que l'auteur y a également repris les principaux personnages évoluant aux côtés du juge Ti : le sergent Hong et les trois lieutenants Ma, Tao et Tsiao.
Dee Goong An, devenu à présent Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti dans sa traduction française (éd. Bourgois), est une œuvre tout à fait passionnante car elle montre en détail les divers mécanismes de la justice à l'époque Tang. On y apprend ainsi qu'un juge tel que Ti était dans son district à la fois un magistrat et un détective et qu'il avait de vastes pouvoirs. Par exemple, il avait la possibilité de recourir à la torture pour arracher des aveux et de s'adonner à l'art divinatoire afin de mieux guider son enquête. D'ailleurs, en l'espèce, les éléments surnaturels viennent régulièrement émailler le récit mais on n'a pas l'impression qu'ils mettent en péril le réalisme de l'intrigue. Dans un épisode du roman, le juge Ti va de la sorte jusqu'à s'adresser à un cadavre qu'on a sorti de sa sépulture et à lui poser des questions. Et le cadavre, lui, de répondre en agitant les paupières !
On découvre en outre que le juge, qui s'occupe d'un ou de plusieurs cas et qui peut être saisi sans une requête en bonne et due forme, court le risque d'être sanctionné, si jamais il en arrivait à faire condamner un faux coupable ou si, en abusant de ses prérogatives, il lésait un innocent. D'un autre côté, ce juge n'est pas tenu de respecter à tout moment les insignes de sa fonction : rien ne l'empêche d'agir incognito, de prendre un déguisement et d'aller où bon lui semble, pour peu que tous ses faits et gestes soient au service de l'enquête. Et, à dire vrai, il ne s'en prive pas. Quitte à passer pour un vil individu, prêchant la duperie et le mensonge pour faire triompher la vérité.
Ce qui précède laisserait supposer que le roman ne forme qu'une combinaison d'astuces et de méthodes extravagantes - toutes choses que la fiction policière occidentale ne pourrait admettre. En fait, le juge Ti parvient ici à ses fins, non pas tant parce qu'il dispose de moyens insolites mais plutôt parce qu'il est fûté, sagace, parce que ses raisonnements et ses intuitions sont d'une logique implacable. En cela il ressemble bien à Sherlock Holmes dont il est, en quelque sortre, l'ancêtre et le cousin littéraire - et c'est pourquoi sans doute on n'a guère le sentiment d'être dépaysé ni déconcerté en lisant ses aventures. Qui a tué ? Pourquoi ? Comment ? Les interrogations élémentaires du récit policier classique. En Chine, au XVIIIe siècle, un auteur dont on ne saura jamais le nom les avait posées avant tout le monde.

Orientações da Comissão Europeia para o cálculo das coimas

A Comissão Europeia tem vindo a rever as suas Orientações de 1998 relativas ao cálculo das coimas aplicáveis nos casos em que as regras da concorrência sejam violadas (arts. 81.º e 82.º do Tratado de Roma, que têm correspondência, grosso modo, com os arts. 4.º e 6.º da Lei n.º 18/2003, de 11 de Junho - Lei da Concorrência Portuguesa).
Em conformidade, adoptou as novas linhas orientadoras para o cálculo das coimas (2006/C 210/02), publicadas no Jornal Oficial da UE, de 1 de Setembro de 2006.
Vejamos então as alterações mais relevantes relativamente ao regime anterior:
1) A Comissão deixou de classificar as infracções entre "muito sérias", "sérias" e menores, passando o montante de base da coima a ser o correspondente a 10%-30% do valor das vendas da empresa participante na infracção (valor das vendas ou serviços directamente ou indirectamente relacionadas com a infracção no território do Espaço Económico Europeu - EEE) - par. 21 a 23.
2) O montante estabelecido em 1) é aumentado em 100% por cada ano que dure a participação de cada empresa na infracção (antigamente era de de apenas 10% por cada ano) - par. 24.
3) Quando uma empresa prossegue ou reincide numa infracção idêntica ou similar (já decidida anteriormente pela Comissão ou por uma autoridade nacional da concorrência), o montante estabelecido em 1) aumentará em 100% por cada infracção (par. 28).
4) Nas violações mais gravosas da concorrência (cartéis de preços, de repartição do mercado e de limitação da produção), a Comissão incluirá no montante de base uma soma compreendida entre 15% e 25% do valor das vendas - par. 25.
A Comissão tem vindo a endurecer as suas posições face às práticas restritivas da concorrência e é natural que esta prática se estenda às autoridades nacionais da concorrência. Com estes aumentos expectaculares do nível das coimas (em especial para as empresas reincidentes ou nas infracções de longa duração) facilmente se atingirá, a partir de agora, o tecto máximo de coima (10% do volume de negócios, previsto no Regulamento (CE) n.º 1/2003, que corresponde ao art. 43.º da Lei n.º 18/2003).

Revisão do Código de Processo Penal — Nótula 18


Artigo 426.º
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Foi aditado um novo número, o n.º 2, que vem resolver a questão de saber para onde é feito o reenvio do processo para novo julgamento ordenado pelo Supremo Tribunal de Justiça no âmbito de recurso interposto, em 2.ª instância.

E resolve-a, de forma adequada, estabelecendo que o mesmo tem lugar para a Relação, que admite a renovação da prova ou reenvia o processo para novo julgamento em 1.ª instância, como resulta para o processo civil do n.º 2 do art. 729.º do CPC.

O que compreenderá a possibilidade de a Relação conhecer novamente a questão de facto, à luz do direito definido pelo Supremo Tribunal de Justiça, se a prova estiver documentada.
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Artigo 426.º-A
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— No n.º 1 introduziu-se uma alteração susceptível de resolver algumas dificuldades que se vinham sentindo na aplicação da norma anterior quanto ao reenvio, derivada da existência de vários tribunais com sede no mesmo local e em que não fazia sentido a remessa para um tribunal mais próximo, quando ao recurso aos impedimentos previstos no art. 40.º permitiam afastar do mesmo tribunal os juízes que tendo intervido no anterior julgamento ainda aí prestassem serviço.

Assim, em caso de reenvio, o novo julgamento compete, em primeira linha, ao tribunal que tiver efectuado o julgamento anterior, sem prejuízo do disposto no artigo 40 º, ou, no caso de não ser possível, ao tribunal que se encontre mais próximo, da mesma categoria e composição às do tribunal que proferiu a decisão recorrida[1].
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[1] Cfr. o AcSTJ de 04/03/2004, 4048/03-5, por mim relatado, que adopta uma solução idêntica no reenvio para tribunal com vários juízes.